Les PLV

La nutrition.fr a écrit:
Substance synthétisée par les plantes, dont la structure est proche des hormones femelles animales. Les principaux phytoestrogènes appartiennent à des familles de molécules appelées isoflavones et lignines. On les trouve surtout dans le soja (génistéine, dadzéine), l’origan, la réglisse, le thym, le fenouil, la camomille, les clous de girofle. Les phytoestrogènes peuvent être absorbés inchangés par l’organisme, ou donner naissance sous l’action des bactéries intestinales à de nouveaux phytoestrogènes. Tous se comportent dans l’organisme comme des hormones faibles.

nutrition france a écrit:
Que sont exactement les phytoestrogènes ?
Le mot "phytoestrogene" est dérivé de "phyto", qui signifie plante, et "oestrogène" en raison de leur capacité à influer sur l'activité œstrogénique du corps. Il est important de savoir que, même si certains phytoestrogènes peuvent avoir des actions similaires aux oestrogènes feminines, ils ne sont pas identiques à celles que notre corps produit. Les phytoestrogènes sont en fait un groupe de composés trouvés dans les plantes qui ont une incidence sur notre propre activité oestrogènique en imitant ses effets dans le corps.

Catégories des Phytoestrogènes

Les Phytoestrogènes se répartissent en quatre groupes principaux, et ceux-ci sont ensuite subdivisés. Les quatre groupes de phytoestrogènes sont les isoflavones de soja, les lignanes, coumestranes et les lactones de l'acide résorcylique, bien que ce dernier ne soit pas un vrai phytoestrogene.

LE SOJA : PROMOTEUR CLE DE LA LONGEVITE
Aliment de base des asiatiques, les occidentaux connaissent aujourd'hui, le soja pour ses bienfaits et l'intègrent progressivement à leur alimentation quotidienne.

Si la lécithine est connue depuis plusieurs décennies, c'est aujourd'hui, la forte teneur en flavonoïdes et isoflavonoïdes qui sont en tait, des phytoestrogénes, qui a fait du soja un nutriment vedette de cette fin de siècle!


PHYTO-OESTROGENES DE SOJA :
Chez la femme, les oestrogènes sont sécrétés par les ovaires pendant la première phase du cycle, pour décroître jusqu'aux règles suivantes, La progestérone, autre hormone sexuelle, est sécrétée pendant la deuxième phase du cycle pour s'effondrer juste avant les règles.

Ces deux types d'hormones s'équilibrent La commande de la sécrétion de ces deux hormones (oestrogène et progestérone) est Située dans l'hypothalamus et l'hypophyse. La préménopause se caractérise en particulier, par la baisse puis l'arrêt de la sécrétion de la progestérone, et enfin, des oestrogènes.

Cette période critique s'accompagne do troubles divers, notamment en relation avec la hausse consécutive des hormones de commande hypothalamo-hypophysairos il est donc souhaitable de corriger les déficits hormonaux liés à la ménopause

Quelles sont les solutions proposées ?

les traitements chimiques aux effets secondaires éventuels mais non négligeables : rétention d'eau, stimulation de l'appétit avec prise de poids, risque de cancers hormono-dépendants (sein, utérus), troubles métaboliques (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie), troubles circulatoires (phlébites ...)

rapport de phyto-oestrogènes soja : de nombreuses études épidémiologiques ont établi que les asiatiques qui ont une alimentation très riche en isoflavones (génisteine et daidzéine) présents dans le soja et les produits issus du soja, présentent moins de cancers hormono-dépendants et moins de symptômes liés aux désordres hormonaux comme l'ostéoporose ou les bouffées de chaleurs liés à la ménopause.

Les asiatiques de sexe masculin, vivant en Asie, présentent moins de risques de cancers de la prostate que les occidentaux ou que les asiatiques vivant en Occident.

La nutrition apporte donc bien une alternative aux traitements chimiques de la ménopause. Les phytoestrogènes de soja, en particulier, apportent une réponse intéressante aux troubles liés aux déséquilibres hormonaux, au métabolisme osseux, au système cardio-vasculaire.

l'agence francaise a écrit:
Faut-il avoir peur du lait de soja, du tofu ou de la soupe au miso ? L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a publié un rapport inquiétant sur l'impact pour la santé des molécules végétales du soja, appelées phyto-oestrogènes.


L'agroalimentaire nous avait vendu le soja comme le produit de remplacement du steak pour les végétariens, la panacée contre le mauvais cholestérol et le substitut idéal pour les nourrissons allergiques au lait. En épluchant les 370 pages du rapport, on découvre que les vertus des phyto-oestrogènes ne reposent sur aucune base scientifique solide et que ces composés qui miment les hormones sexuelles ne sont pas sans danger. Les études réalisées sur l'animal laissent craindre qu'une consommation à hautes doses chez le nourrisson ou pendant la grossesse peut altérer le développement des organes reproducteurs et augmenter le risque de cancers hormonodépendants. L'Afssa recommande de ne pas donner d'aliments à base de soja aux enfants de moins de 3 ans et fixe une limite à ne pas dépasser pour les femmes « ayant des antécédents de cancers du sein ». Soit l'équivalent, pour une femme de 60 kilos, d'un grand verre de lait et d'un yaourt au soja par jour. Sauf que, d'un verre de lait à un autre, la quantité de phyto-oestrogènes varie d'un facteur 100, et qu'un dessert peut en contenir de 8 à 76 milligrammes. Résultat : dans un cas, il faut en avaler plus de sept pour atteindre la limite et dans l'autre un seul suffit. C'est pourquoi l'Afssa demande aux industriels d'indiquer sur l'étiquette les teneurs en phyto-oestrogènes.